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 L’Islamophobie

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مُساهمةموضوع: L’Islamophobie   L’Islamophobie Icon_minitimeالجمعة أغسطس 20, 2010 6:08 pm


L’Islamophobie


Forgé initialement dans les années 1970, le vocable d’islamophobie est
destiné à faire peur de l’Islam, en évoquant la haine, les persécutions, les
discriminations contre la femme, mais surtout : la haine contre l’Islam, le
rejet de l’Islam et des musulmans, après les avoir diabolisés par une
machine de guerre médiatique, diaboliquement orchestrée depuis deux
dates-clés : Vatican II, 1965, et le 11 septembre 2001. Nul ne peut plus
contester le fait qu’il existe réellement une progression d’actes de racisme
antimusulmans en Europe et surtout en France. Et nul n’ignore qu’il y a des
forces et des courants de rejet qui font suite au racisme anti-arabe,
antimusulmans, ainsi qu’une attitude qui a recours à l’exploitation de
mensonges, de rumeurs formées de toutes pièces pour les discréditer. En un
mot : le racisme visant l’Islam et les musulmans en France en particulier,
et en Europe en général, est une réalité incontestable, indéniable et ce qui
plus est : une attitude officielle.
Depuis la formation du terme, une sorte d’islamophobie rampante s’installe
dans le discours européen comme dans les actes, à ne citer que le méchant
ouvrage de Barreau sur « l’Islam en général » ou le livre haineux d’Oriana
Fallaci, à laquelle le Vatican célébra messe et prières à sa mort (!), et la
scandaleuse affaire du voile en France qui commença au nom de la laïcité. En
2004, la France bannit les signes religieux ostentatoires dans les écoles,
avec une loi ciblant seulement le voile islamique, puisqu’elle admet le port
de la kippa et le port de la croix autour du cou, à condition qu’elle soit
petite, dit malignement le texte !! La réalité de cette islamophobie
préméditée est si flagrante et l’Islam fait l’objet de critiques tellement
criardes, violentes, composées de tous les amalgames, et tellement
commentées que les exemples se présentent à profusion parmi tous ceux qui
peuvent s’exprimer, à ne citer entre tant autres que :
Doudou Diène, rapporteur spécial des Nations unies, trouve que le terme
islamophobie se « réfère à une hostilité non fondée et à la peur envers
l’islam, et en conséquence la peur et l’aversion envers tous les musulmans
ou la majorité d’entre eux. Il se réfère également aux conséquences
pratiques de cette hostilité en termes de discrimination, préjugés et
traitement inégal dont sont victimes les musulmans (individus et
communautés) et leur exclusion des sphères politiques et sociales
importantes. Ce terme a été inventé pour répondre à une nouvelle réalité :
la discrimination croissante contre les musulmans qui s’est développée ces
dernières années » ;
Didier Delaveleye précise (in mrax.be) : « En voilà un qui est au hit-parade
des mots problèmes : l’islamophobie. Ce terme s’est imposé aujourd’hui pour
désigner l’hostilité spécifique vis-à-vis de la population de religion ou
d’origine musulmane. Toutefois, cette simple définition pose déjà un
problème puisque littéralement, l’islamophobie ne désigne pas la crainte du
musulman, mais la crainte d’une religion particulière, l’islam ». Et un peu
plus loin dans le même article intitulé « Quand l’islamophobie questionne la
laïcité » il précise : « Depuis le 11 septembre le registre des phobies
liées à l’Islam et, par extension, à tout ce qui touche aux musulmans, est
devenu prépondérant : le chômeur est devenu un kamikaze » !
Claude Imbert, fondateur et éditorialiste de l'hebdomadaire Le Point,
affirme le 24 octobre 2003 sur la chaîne LCI : « Moi, je suis un peu
islamophobe. [...] Nous avons le droit de combattre le racisme, d’accepter
une pratique paisible de l’islam. Et j’ai le droit, je ne suis pas le seul
dans ce pays à penser que l’islam - je dis bien l’islam, je ne parle même
pas des islamistes - en tant que religion apporte une débilité d’archaïsmes
divers, apporte une manière de considérer la femme, de déclasser
régulièrement la femme [et] en plus un souci de supplanter la loi des États
par la loi du Coran, qui en effet me rend islamophobe » ;
Eric Conan, journaliste dans la revue Express, estime que le terme relève de
la « guerre des mots » qui serait prise dans une véritable lutte idéologique
et guerre au sein de l’Islam ».
Les titres des livres qui se prolifèrent à profusion ne sont pas moins
ahurissants et chantent à l’unisson avec cette vague de haine préméditée à
ne citer que : le péril de l’Islam ; la menace islamiste ; la menace
terroriste ; menace sur la République ; le choc de l’Islam ; dérives
communautaristes ; problèmes de l’Islam ; l’Islam démasqué ; l’islamisation
de la France ; ce que voile le voile ; la schizophrénie de l’Islam, etc. Et
là on ne peut qu’ajouter : quelle Honte ! Quel honte que le Pays-Phare des
Lumières, de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité puisse s’abaisser
à ce point, même tenant compte qu’il est « la Fille aînée de l’Eglise » !
Cependant, il n’est pas étonnant de trouver un courant qui refuse de se
plier et de lire sous une plume perspicace : « L'argument anti-islamique est
de longue date un alibi commode qui habille de respectabilité la haine de
l'Arabe et le refus de l'accueillir », écrit Jacques Julliard dans Le Nouvel
Observateur, le 23 novembre 1989 ! Et c’est avec la même perspicacité que
Thomas Deltombe décrit les raisons de cette peur haineuse et la ramène
franchement à trois éléments clés: « le traumatisme de la guerre d’Algérie,
la visibilité de la religion musulmane, et la crainte de l’islamisation des
modes de vie ».
Est-il besoin de le dire plus clairement ? En fait, nul ne peut plus nier à
quel point les musulmans de l'Union européenne, et surtout les musulmans de
France, sont intensément victimes en matière d'emploi, de logement en cages
à poules et d'éducation, ni à quel point leur présence gêne. Les actes
islamophobes, allant des insultes à des agressions physiques et des
incendies criminels ou des profanations des tombes musulmanes ont leur place
parmi les nouvelles du jour, au rythme du quotidien, et se mettent carrément
sous le titre de « Guerre de Religions », ou, pour maintenir le même rythme
de l’euphorie, c’est une « religiophobie », comme l’explique justement
Vincent Geisser...
Mais quelle que soit la quantité des écrits ou le nombre de ceux qui ont
décrit l’islamophobie, on déduit au moins ces remarques : C’est l’attitude
de ceux qui sont hostiles à l’Islam ; C’est depuis le 11 septembre 2001 que
l’on assiste à une surmédiatisation de la peur de l’Islam ; C’est le mépris
chrétien pour la religion musulmane. Dorénavant, l’Islam est présenté comme
une religion génétiquement fondamentaliste et programmée pour la violence,
qu’il est d’essence maléfique. C’est pourquoi la psychogenèse et la
sociogenèse furent les deux chevaux de course auxquels eurent recours les
meneurs de cette guerre et leurs médias pour façonner la psychologie des
citoyens et le changement sociologique devant l’accompagner. Cependant, si
quelques uns ont soulevé comme point de départ pour cette guerre la date du
11 septembre 2001, il est étonnamment étrange de voir que personne, mais
personne ne touche à l’autre date-clé : le Vatican II (1965), auteur et
pourvoyeur de cette grande mascarade inhumaine, car c’est à partir de ses
décisions que se déclencha cette guerre de Religion, la guerre contre
l’Islam.
Si nous pointons ces deux dates-clé, principales pour cette guerre contre
l’islam dans les temps modernes, c’est qu’ils ont leur rôle déterminant
comme promoteur essentiel dans tous ces évènements en cours, tel qu’on le
verra.
Dans toute guerre comme dans tout crime, il est d’usage de voir à qui
profite cette guerre, à qui profite ce crime, afin de délimiter le vrai
criminel, de remédier à la situation, ou du moins ne serait-ce que le
pointer du doigt pour que d’autres poursuivent le chemin… Face à cette
Guerre Criminelle en toutes lettres majuscules, face à cette extirpation
enragée, programmée et obstinée de l’Islam et des musulmans, mais surtout de
l’Islam comme religion et comme idéologie universelle, une question s’impose
: quel est celui qui a tout à gagner par cette élimination ? Toute réponse
logique dirait : une religion certes, une religion par rapport à laquelle la
présence de l’Islam non seulement gêne, mais représente une incontournable
comparaison fort dégradante, ou autrement dit, dont la présence est une
preuve irréfutable de toutes les contrefaçons qui eurent lieu dans sa
formation. Inutile d’ajouter que seul le christianisme vaticanais est
bénéficiaire ou qui aurait profit à éliminer l’Islam. Là tout lecteur a le
droit de se demander, ne serait-ce qu’en silence ou par curiosité, mais
qu’en est-il de cet Islam ?!
La réponse, quelle que soit sa clarté, exige d’abord un bref aperçu
historique :
L’Islam, comme tout le monde le sais, est la troisième et dernière
Révélation du monothéisme. La première fut le judaïsme, et lorsque les juifs
dévièrent du monothéisme, tuèrent les prophètes sans juste cause et
reprirent le Veau, la seconde Révélation a été faite avec Jésus qui dit
nettement : « Je n’ai été envoyé que pour les brebis égarés de la maison
d’Israël » (Matt. 15 : 24), et c’est ce que dit le Qur’ân aussi clairement:
« Un Messager aux fils d’Israël » (3 : 49). Et lorsque les chrétiens
dévièrent du monothéisme en déifiant Jésus-Christ au premier Concile de
Nicée en 325, plongèrent dans le polythéisme en imposant la Trinité au
Concile de Constantinople en 381, car le symbole de foi de Nicée ne renferme
que la croyance en l’Esprit-Saint, tandis que celui de Constantinople met
les trois entités, Père, Fils et Saint-Esprit, à pied d’égalité pour former
la Trinité. C’est pourquoi la troisième et dernière Révélation du
monothéisme eut lieu avec le Prophète Mohammed et le miracle immuable du
Qur’ân.
Jusqu’au IXe siècle, l’Islam est perçu comme une des hérésies chrétiennes,
puisque Jean Damascène le place dans son livre intitulé « Source de la
connaissance », dans lequel il fait la statistique des hérésies (i-e
dissidences doctrinales) qui firent face au christianisme dès sa formation,
et place l’Islam à la fin de son ouvrage, l’hérésie N° 101… Cette donnée
d’une double importance révèle, d’un côté, le nombre de luttes et de
controverses qu’a connues le christianisme, surtout après la déification de
Jésus ; de l’autre, que l’Islam est en fait la rectification des deux
déviations précédentes, pour mener toutes ces brebis égarées vers le vrai
chemin du monothéisme, surtout que le lien avec le monothéisme se
maintenait, non seulement avec les dites hérésies refusant les
manipulations, mais avec Arius et ses adeptes qui refusaient foncièrement la
déification de Jésus, et dont la foi s’est répandue dans tout l’ensemble la
sphère du christianisme. Des peuples entiers adoptèrent l’arianisme qui se
propagea jusqu’en Espagne et c’est ce qui facilita l’acceptation de l’Islam
qui fut perçu comme libérateur. La guerre fut féroce : les Cathares, les
Bogomiles, ou les Albigeois furent éliminés de sur la terre par l’Eglise de
Rome, pour ne rien dire des juifs ou musulmans qui furent expulsés. L’Islam,
le vrai monothéisme, se trouve condensée dans l’incontournable sûra 112,
dite « Al Ikhlâs » ou « la Sincérité » :
« Dis : Il Est Allah, l’Unique, Allah vers Lequel on se dirige, Il n’A point
engendré, et n’A point Été Engendré, et n’A jamais Eu personne comme émule
».
Cette spécification du pure monothéisme que révèle le Qur’ân dénonce et
dénie à la fois les deux principales manipulations imposées par
l’Institution ecclésiastique qui sont : la déification de Jésus et sa
filiation, et certifie l’absolue Unicité de Dieu, qui veut dire le refus
catégorique de la Trinité :
« Peu s’en faut que les Cieux ne se fendent, que la terre ne s’entrouvre et
que les montagnes ne s’écroulent avec fracas, d’avoir prétendu un fils au
Miséricordeur » (19 : 90-91).
Ce qui permet de dire un fait que nul n’ignore de nos jours, et c’est la
vraie cause de l’athéisme : la religion chrétienne actuelle n’a pas été
fondée par Jésus, le Prophète, venu pour les brebis égarées de la maison
d’Israël, mais par l’Institution ecclésiastique, le long des siècles, à
travers les Conciles et les différents massacres de l’Inquisition. Inutile
d’ajouter que les travaux de recherche de l’Institut Westar aux Etats-Unis,
menés par 200 professeurs spécialisés, assurent que 82 % des dits accordés à
Jésus il ne les a point dit, et 86 % des actes qui lui sont imputés il ne
les a point fait. Pour ne rien dire des recherches qui assurent que les
textes de la Bible, ancien et nouveau Testament contiennent entre autres
1614 versets d’absurdités, 1401 d’injustice, 1197 de cruauté et de
vengeance, 586 d’intolérance, 455 de contradictions catégoriques, 356
d’histoire et de science incorrectes.
Dès le premier siècle, le christianisme se diffuse : « L’évangile est
proposé aux païens et aux infidèles, l’épée à la main. Cet esprit de
croisades triomphe lors des grandes expéditions qui, entre la fin du XIe et
la fin du XIIIe siècle, se donnent pour but de porter assistance aux
chrétiens d’Orient (…) mais si les croisades ont provisoirement arrêté
l’expansion de l’Islam, elles n’ont entrainé la conversion d’aucun musulman
», écrit François Lebrun dans Les grandes dates du christianisme p. 7
(Larousse, 1989). Aucun musulman, dit l’auteur du texte, n’a pu être
entrainé à la conversion et adopter le christianisme, par contre, plusieurs
Croisés durant leur séjour de deux siècles adoptèrent l’Islam, se marièrent
avec des musulmanes et fondèrent des ménages d’obédience musulmane. C’est
une des deux raisons pour lesquelles les Croisés, surnommés les Soldats du
Christ, furent capturés le même jour et éliminés, grâce à un complot
machiavélique préparé par Philippe le Bel et le pape Clément V. Le lien
entre les Croisés et l’Islam et nettement percevable par l’accusation dont
ils furent affublée : « Ils adorent le Baphomet » ! Ce sobriquet de
Baphomet, que l’Eglise accorda au diable aussi, était un des surnoms que les
ecclésiastiques et les missionnaires accolèrent au Prophète Mohammed (saws)
dans la littérature chrétienne blasphématrice de l’Islam. La seconde raison
pour laquelle les Croisés furent éliminés est leur immense richesse qui
dépassait celle du roi de France et de l’Eglise… C’est un thème à
développer, pour qui a la possibilité de s’y lancer.
Il n’est pas question de faire ici le compte-rendu de l’Histoire des
Conciles, fussent-ils ɶcuméniques ou locaux, mais disant-le en passant que
jusqu’au Concile Vatican II en 1965, tous ces Conciles étaient convoqués
pour remédier à des problèmes doctrinaux ou pour les calfater. Vatican II
est considéré comme étant le premier Concile agressif de toute l’histoire
ecclésiastique, vu le nombre, l’envergure et les aberrations catastrophiques
provoquées par les décisions qu’il entreprit. C’est pourquoi un arrêt semble
nécessaire pour voir un peu plus en détails ce que veut dire l’expression «
Concile agressif », pour la simple raison que peu nombreux, pour ne pas dire
presque rares sont les laïcs ou même les musulmans qui se lanceraient à lire
les décrets d’un Concile, bien que tous ces textes soient imprimés, traduits
en plusieurs langues et affichés dans des centaines sites internet
dépendants du Vatican.
Les documents de Vatican II sont au nombre de 16 textes : 4 Constitutions ;
3 Déclarations ; 9 Décrets, et sont tous obligeants pour la chrétienté, tous
ses chefs y compris. C’est ce qui explique le poids de l’ingérence du
Vatican et du Saint-Siège dans la politique internationale et dans toutes
les guerres qui éclatent un peu partout. Réalité qu’ignore presque la
plupart des lecteurs. Le résumé ou les idées principales de ces décrets,
tous textes confondus, peuvent être ramenés aux points suivants :
la réhabilitation des juifs du meurtre déicide, après les avoir maudits
pendants presque deux mille ans ; l’élimination du communisme dans les
années 80 afin que ne reste qu’un seul système politique ; l’élimination de
l’Islam dans les années 90 afin que le troisième millénaire commence avec un
monde christianisé ; l’évangélisation du monde ; la formation de deux
Congrégations papales, l’une pour l’évangélisation des peuples, l’autre pour
le dialogue interreligieux ; la participation de tous les laïcs dans
l’évangélisation des peuples en raison du baptême qu’ils reçurent ; la
participation des églises locales, et par là, des minorités chrétiennes dans
l’évangélisation des peuples ; l’œcuménisme de toutes les églises,
dogmatiquement dissidentes, sous l’égide du catholicisme vaticanais.
Il n’est pas lieu ici de commenter chaque décret à part, mais il suffit de
dire que deux d’entre eux représentent les profondes fissures qui
ébranlèrent les arcanes de la vie humaine sur terre depuis cette date : la
réhabilitation des juifs du meurtre déicide ; et l’élimination de l’Islam en
christianisant le monde. La première conséquence fatale fut la
reconnaissance de l’Etat d’Israël par le Saint-Siège en signant, le 30
décembre 1993, l’accord fondamental dans lequel il reconnait cet Etat. Cette
signature impliquait, en même temps, une rupture avec l’Islam qui jamais
n’accepterait l’existence d’un Etat juif, et encouragea les pays qui
refusaient, jusqu’alors, d’accorder leur approbation, de se résigner à le
faire puisque la tête de l’Eglise s’inclina…
A noter, depuis la formation de cet Etat usurpateur de la Terre de
Palestine, les papes exigeaient l’établissement d’un statut international
pour la ville de Jérusalem. Demande qui, soit dit en passant, révèle un
certain manque de confiance envers les dirigeants d’Israël. En août 1980,
l’adoption par la Knesset d’une loi annexant Jérusalem et la proclamant
capitale officielle de l’Etat juif, démontre que les sionistes se fichent
carrément des exigences vaticanes et ne s’intéressent qu’à leurs propres
planifications. A noter aussi que moins de dix ans séparent l’appel de
Jean-Paul II pour « préserver le caractère sacré, unique, irremplaçable de
la ville », de sa volte-face, qui obscurcit la fin de son pontificat en
devenant le premier pape à visiter une synagogue, à se placer devant le Mur
des lamentations en devant cacher sa croix, et à se révéler être ami des
juifs depuis sa jeunesse !!
Cette attitude dans son ensemble fait partie intégrante de la guerre de
religion, bien plus, elle bafoue le respect du Droit sacré qui est la raison
d’être de toutes les civilisations traditionnelles. En enfreignant les
commandements divins, l’Eglise catholique s’est rendue coupable en
reconnaissant l’Etat juif, faute dont les conséquences néfastes tomberont
particulièrement sur sa tête. La création de l’Etat d’Israël est illégitime
par rapport au Droit sacré, dis-je, car elle transgresse une sanction divine
à l’égard des juifs. Sanction qui se trouve non seulement tant de fois
exprimée dans les évangiles, qu’on peut modifier comme d’habitude, puisque
Jean-Paul II avait promis de rectifier 70 versets, mais aussi et surtout
dans le Qur’ân, où les juifs sont maudits et pour cause :
« En raison de leur violation de l’Alliance, de leur mécréance en les
Versets d’Allah, des Prophètes qu’ils ont assassinés sans aucune juste
cause, et de leurs dires : ‘‘Nos cœurs sont incirconcis ?!’’ Mais c’est
Allah qui les A Scellés, en raison de leur mécréance – car peu nombreux sont
ceux qui croient, et en raison de leur mécréance et de leur profération une
immense calomnie contre Marie » (4 / 155-156)…
Ce qui en découle de cette reconnaissance bâtarde est que l’Eglise
catholique n’est pas seulement neutralisée mais elle est, pratiquement
parlant, au service de la politique et des intérêts des sionistes. C’est ce
qui explique le double jeu qu’elle mène en chantant à l’unisson avec la
politique de la Maison Blanche tout en menant son plan bâtard
d’évangélisation. Car Israël même est un instrument aux mains des sionistes
dont le but est nettement défini : le rétablissement d’une nouvelle autorité
juive sise à Jérusalem, l’étape finale étant la destruction de la Mosquée
Al-Aqsa afin d’édifier le temple qui témoignera de la résurrection d’Israël
en tant que ‘‘peuple élu’’. Ce qui veut dire que l’Eglise n’a plus aucune
raison d’être ! Et c’est pourquoi les juifs détiennent certains Manuscrits
de la Mer morte pour en faire usage le moment venu.
Lorsque la décade fixée pour l’élimination de l’Islam s’écoula sans
résultats, malgré tous les efforts déployés par Jean-Paul II, ses
encycliques, ses discours, et sa lettre apostolique sur la préparation du
Jubilé de l’an 2000, dont le thème fondamental est, comme celui de tous ces
textes, l’évangélisation du monde, le Comité central du Conseil Œcuménique
des Eglises (COE) a décidé de faire porter sur les Etats-Unis l’accent
spécial de la Décennie « Vaincre la Violence » (DVV) (2001-2010)…
Le 11 septembre 2001 le monde a été secoué par l’ampleur de la comédie
montée, ou Home Made, du fameux « nine eleven ». Nul n’ignore plus à quel
point, en sacrifiant presque deux milles de ses propres citoyens, les
Etats-Unis sont arrivés à s’approprier le mot de passe du droit
international et d’entrainer dans ses jupons la communauté européenne pour
massacrer plus de dix millions de musulmans dans ses guerres illégitimes,
meurtrières et dévastatrices, en Afghanistan, en Iraq, en Palestine ou
ailleurs. Le plan avait déjà réussi dans d’autres pays, lors de la chasse au
communisme, et ce n’était qu’une répétition bien maitrisée, bien médiatisée.

La coopération entre la politique de la Maison blanche et la Cité du Vatican
ou le Saint-Siège n’est plus un secret pour éliminer l’Union-Soviétique de
sur terre dans la décade précisée des années 80. Les détails, amplement
cités, abondent dans des centaines de références qu’il n’est plus raison de
les mentionner. Coopération qui n’a point était arrêtée et continue avec de
nouvelles préparations pour des évènements à venir, à ne citer que le Synode
des évêques pour le Moyen-Orient en octobre prochain, au cours duquel le
pape espère avoir l’appui du domaine politique pour christianiser le
Moyen-Orient, puisque la dite décade pour vaincre la violence, qui est
l’Islam, n’aboutit à rien, et n’a fait qu’accumuler preuves sur preuves de
la mesquinerie d’une exécrable politique raciste, double-faces, qui ne porte
atteinte qu’à ses propres dirigeants.
En diabolisant l’Islam et les musulmans pour faciliter leur extirpation,
l’Occident chrétien recommence hélas le même cycle des Croisades et des
tribunaux de l’Inquisition avec d’autres appellations : les GI’s, les
Missionnaires et les Guantanamo, pour s’embourber dans de nouveaux échecs
qui mettent à nu son incapacité à faire face à la faillite qui l’englouti
sûrement : une faillite due à tous les double-faces et les mensonges sur
lesquels est édifiée sa Civilisation. Une politique de mensonges accumulés,
une religion de mensonges superposés, un système monétaire menteur et
usurpateur, une chronologie menteuse faussée par Denis le petit, et tout le
monde se tait !… Qu’en reste-t-il donc ? Même les promesses ne sont que des
mensonges dilués.
L’obsession d’évangéliser le monde, y compris l’Europe et le monde chrétien,
dont l’ampleur s’étend avec la formation du nouveau « Conseil papal pour
l’évangélisation », dépasse l’absurde en voyant non seulement des prêtres
missionnaires, des laïcs missionnaires, une jeunesse missionnaire, des
enfants missionnaires, mais de voir toutes ces troupes-troubadours se
trainer de porte-à-porte ou même sur les plages, en passant par tous les
domaines imaginables et inimaginables pour évangéliser le monde !
Il est triste de voir à quel point l’Occident chrétien s’efforce de
domestiquer l’Islam, de lui faire renier ou extirper ses données
fondamentales, de le plier aux désirs d’un racisme qui ne cesse d’inventer
des moyens pour le vider, le dépecer ou le charcuter pour en faire un Islam
sur mesure, un Islam en loque pour chaque pays de la dite Union Européenne,
au lieu de se donner la peine de comprendre à quel point l’Islam représente
la Tradition primordiale et universelle qui n’a point été falsifié, ou à
quel point l’Eglise avait à gagner en se liant à l’Islam au lieu de se jeter
dans les bras fatals de ceux qu’elle nomme « ses frères aînés » et que Dieu
a doublement maudit.

Zeinab Abdelaziz,
Juillet 2010

http://saaid.net/daeyat/zainab/038.doc

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